Village en vue

Il leva les yeux au ciel, comme attendant un signe ou un présage de mauvais temps, mais rien... ce ciel bleu était aussi impassible que son visage et demeurait sans aucun nuage en vue. Il nétait pas à se plaindre quotidiennement, mais là, la chaleur semblait plus qu'étouffante, et il se demandait vraiment si ce Dieu avait vraiment pensé aux habitués de la montagne... certes, les montagnards ne devaient pas se retrouver dans un tel endroit, mais tout de même! Il fallait prévoir! Il n'avait pas la tête à réfléchir ni à se poser des questions, la marche lui avait crevé les pieds, et il était temps pour lui qu'il trouve immédiatement un destrier! DE préférence, un cheval! Il ne voulait pas se trimbaler avec un Dromadaire... surtout s'il retournait dans une montagne ou des plaines enneigées... D'ailleurs, il n'en avait pas vu depuis bientôt trois mois... où se dirigeait-il? que faisait-il? bonne question! elle demeurera toujours... mais là, il fallait vraiment arrêter de penser à quoique ce soit, le soleil pourrait bien griller sa tête déjà trop cuite.
Sakuya n'enleva pas sa veste malgré cette chaleur cuisante, et continua sa route jusqu'à ce qu'il se trouve devant une immense porte, marquant l'entrée d'un village, peut-être même d'une ville. Il s'arrêta devant, scrutant avec attention les portes gigantesques et décorées d'arabesques. Il ne savait pas où il était, ni comment il avait fait pour arriver jusqu'à un endroit peuplé de monde, mais il interrogea tout de même des passants.

Excusez moi...

Dit-il en interpellant deux jeunes femmes qui partaient avec des sceaux, sûrement pour aller chercher de l'eau,

Vous pouvez me dire où nous sommes exactement?...

Le visage d'une des jeunes filles devint rouge et elle bégayait en essayant de lui expliquer:

Vous ... vous êtes actuellement à Trodil...

Répondit-elle, timide,

Mais vous semblez être étranger... vous... vous avez besoin d'être hébergé?....

La question l'étonna quelque peu. Il sembla que dans ce village, il y avait une certaine gentillesse et un certain accueil qu'il n'avait pas connu précédemment. Il souria légèrement et répondit d'une voix mieleuse:

Je pense que vous devriez faire attention à ne pas proposer à des hommes étrangers de les héberger, qui sait si je ne veux pas vous faire du mal?

Les jeunes femmes rougirent et rigolèrent à la vue de son visage qui paraissait presque angélique, presque.

Vous ne semblez vraiment pas être un criminel, mais si vous avez besoin de quoique ce soit, nous sommes toujours là!

Répondit la deuxième, apparemment plus assurante que la première,

Notre maison est la deuxième en partant de la gauche, vous la trouverez facilement.

Merci...

Il partit tout de même à l'intérieur du village, explorant chaque coin de celui-ci, qui paraissait plutôt être une ville. Mais au bout d'un moment, il sentit comme une tension le déranger énormément, une tension qu'il connaissait déjà par ailleurs et qui avait failli causé sa mort plusieurs fois: quelqu'un le surveillait, et peut-être même le suivait! Il se retourna, dégainant le katana qu'il avait sur son côté, et s'exclama, aussi fort qu'il put:

Qui est là?! Montrez-vous!!


[HS: désolé pour le petit RP, j'ai toujours du mal à commencer! ="= """]

Mioko, qui avait tout fait pour empêcher Dhraan de partir, était heureuse d'être seule. Faire semblant de vouloir le garder auprès d'elle avait été d'une simplicité incroyable, et le résultat fût plus que satisfaisant. Dhraan était parti de la ville, avec un autre homme. Elle avait observé le manège de Dhraan depuis la fenêtre de l'appartement, et avait presque poussé un cri de joie lorsqu'elle le vit prendre la route. Après tout, si il voulait partir à l'aventure, comme il le disait si bien, pourquoi Mioko ne profiterait-elle pas de cette solitude pour en faire aussi, mais d'un autre genre? En marchant dans les rues de Trodil, observant chaque passant et chaque passante avec le plus d'attention possible. Mais Mioko avait déjà fait le tour de tous les habitants de la ville qui lui plaisaient. Certains d'entre eux avaient déjà eu plusieurs fois l'occasion de profiter de l'infidélité de Mioko par rapport à Dhraan. Mais aujourd'hui, Mioko voulait quelque chose de nouveau, une nouvelle personne avec laquelle elle pourrait faire de nouvelles expériences. Car il fallait avouer que les habitants de Trodil étaient désépéréments traditionels en ce qui concernaient les joies du plaisir physique.

Mioko s'arreta soudain, venant de remaquer un homme qu'elle n'avait jamais vu. Un homme plutôt mignon, tout à fait dans les goûts de Mioko. Elle se mit au coin d'une rue, et observa cet homme dans ses moindres détails. Il s'était mis à parler à deux passantes, qui au départ semblaient intimidées, mais qui se mirent à rigoler d'une plaisanterie qu'il aurait faite, mais que Mioko n'avait pas eu le plaisir d'entendre à cause de la distance qui la séparait de l'homme. Les deux femmes montrèrent un lieu, qui devait être leur maison, l'invitant très probablement à l'héberger.

Lorsque l'homme se mit à explorer la ville, Mioko continuait de le suivre, toujours cachée. Elle ne voulait pas brusquer les choses. Certes, il était mignon, mais elle n'était pas obligée de tout de suite lui donner ses véritables intentions. Elle pouvait le faire avec les habitants, car ils ne quitteraient pas Trodil, mais avec un parfait inconnu qui venait d'arriver, non. C'est en pensant à ce genre de choses que Mioko ne fit plus trèsattetion à ce qu'elle faisait. L'homme la remarqua. Apparemment, il devait sentir que quelqu'un le suivait depuis quelques temps, car Mioko n'avait fait qu'une seule erreur.

Qui est là? Montrez vous!

Lorsqu'elle entendit cela, elle se précipita vers l'homme, qui avait déjà sorti son arme, les bras levés. Elle se mit à réfléchir à toutes vitesses pour trouver une excuse. Comment expliquer le fait qu'elle le suivait sans lui dire ce qu'elle voulait vraiment. Il lui fallait surtout trouver une excuse valable, car qui sait ce que l'homme était capable de faire avec son arme?

Bonjour, voyageur. Bienvenue à Trodil... Je m'appelle Mioko... Mioko Draltoria. Vous pouvez ranger votre arme, je ne vous veux aucun mal. Je sais, je vous ai suivi... Cependant, ce n'était pas avec de mauvaises intentions... J'ai été chargée de faire attention aux nouveau arrivants et de faire ce qu'il désiraient le plus. Vraiment ce qu'il désiraient le plus. Je devais me plier à leurs quatre volontés. Normalement, je devais venir vous parler, mais... Vous aviez l'air de connaître un peu l'endroit et je voulais m'assurer que vous n'étiez jamais venu... Et j'ai la réponse, désormais...

Bien sûr, cette réponse était ridicule. Bien sûr, il aurait fallu être un peu niais pour y croire. Mais Mioko n'avait trouvé que cela sur le moment, et elle devait s'en contenter.

Mioko fut assez surprise que son excuse, totalement inventée, ne provoqua pas l'hilarité du voyageur. Elle poussa un soupir de soulagement, mais sa respiration fût coupée durant quelques secondes lorsque cet homme la prit contre lui. Tout d'abord, elle crût que l'homme l'attaquait et se mit à paniquer, puis elle comprit la vraie raison et s'empressa de remercier l'inconnu. Un pot de fleur, même tombé de cette hauteur, aurait pu être très dangereux.

Vous l'avez échappé de peu...

Merci beaucoup. Merci. Vous m'avez sauvé la vie! J'ai une dette envers vous, désormais.

Elle insista longuement sur le mot "sauvé". Elle exagérait peut-être la situation et les risques qu'elle avait encourus, mais après tout, n'était-ce pas ce qu'elle cherchait à faire pour rendre la situation plus dramatique et ainsi permettre à Mioko d'avoir une raison de suivre l'homme plus longtemps? Le silence qui suivit fût quelques peu insupportable pour Mioko, mais elle ne dit rien. La réflexion suivante de l'inconnu surprit un peu Mioko. Elle avait un peu peur que l'homme décide tout à coup de partir, la laissant dès lors seule. Elle parla dès lors rapidement, peut-être un peu trop.

Mais non, ne vous inquiétez pas! Ce n'est pas sale! Ce n'est pas comme si vous demandiez de vous servir, je me propose. Ce n'est pas du tout la même chose, en réalité.

Sa respiration se fit de plus en plus rapide, et son visage commença à virer au rouge. Tout se passait comme avant, quand elle avait rencontré Dhraan, étant beaucoup plus jeune.

Par contre... y a-t-il un endroit pour se reposer, ici?... j'ai l'impression que je vais me perdre à force de tourner en rond.

Un endroit où se reposer? Mais... Ces femmes a qui vous avez parlé la tout à l'heure... Ne vous avaient-elles pas proposé de venir chez elles? Enfin... Il est vrai qu'ici, hôtels et auberges sont plutôt rares, et tout est assez complet... La plupart des voyageurs dorment chez les habitants... Vous pouvez venir chez moi, si vous ne trouvez rien... Je... J'ai justement de la place...

(Désolée, je n'ai fait que deux petits posts, je comptais faire beaucoup plus et un peu différent. Mais ma soeur a supprimé mon idée de départ et j'ai légèrement improvisé...)

[hs: no soucy, moi aussi je voulais faire un RP plus long, mais je n'en ai pas eu le temp! lol c'est pas grave, il est bien ton post!]



Merci beaucoup. Merci. Vous m'avez sauvé la vie! J'ai une dette envers vous, désormais.

C'est ce qu'elle avait prononcé... le mot "sauver" et "dette" lui tinrent l'attention. Est-ce que cette jeune fille exagérait les faits, ou est-ce qu'elle le pensait vraiment? A vrai dire, il était vrai que se prendre un pot de fleur aussi solide que celui-ci ne rendait pas la tête intelligente, et même, pouvait briser le crâne. Mais tout de suite après avoir étalé son avis, elle répondit, comme s'il était question de vie ou de mort. Son visage avait subit cette excitation soudaine, car ses joues s'empourprèrent légèrement et sa respiration se faisait presque haletante:

Mais non, ne vous inquiétez pas! Ce n'est pas sale! Ce n'est pas comme si vous demandiez de vous servir, je me propose. Ce n'est pas du tout la même chose, en réalité.

Il fut réellement surpris d'autant de motivation en une seule fois. Elle avait vraiment l'air déterminé, alors il ne cassa pas son enthousiasme. De plus, cela lui rendait une expression bien mignone, cela lui plaisait vraiment. Et après qu'il lui ai demandé s'il y avait un endroit où se reposer, elle répondit de même aussitôt:

Un endroit où se reposer? Mais... Ces femmes a qui vous avez parlé la tout à l'heure... Ne vous avaient-elles pas proposé de venir chez elles? Enfin... Il est vrai qu'ici, hôtels et auberges sont plutôt rares, et tout est assez complet... La plupart des voyageurs dorment chez les habitants... Vous pouvez venir chez moi, si vous ne trouvez rien... Je... J'ai justement de la place...

Il écarquilla légèrement les yeux... cette fille le surprenais à chaque fois. Il reprit alors, toujours de cette voix sereine:

Ces femmes m'ont bien évidemment proposés de m'héberger... mais j'ai refusé. Hmm....

Il fit mine de réfléchir un court instant et répondit enfin:

Si ça ne vous dérange pas...

Il paraissait un peu gêné de demander ça à une fille, mais il masqua un peu sa gêne, de toute façon, il ne connaissait qu'elle ici qui lui "convenait" (façon de parler). Et puis, malgré tout, elle s'était dévouée avec tant d'énergie et de franchise, qu'il ne voulut tout de même pas la briser. Pourquoi? Pourquoi ressentait-il cela maintenant? alors qu'il n'avait jamais eu besoin de personne et que sa solitude avait gagné du terrain depuis toujours?...

Mioko se demanda pourquoi il avait refusé, mais après tout, cela l'arrangeait plutôt bien et cette «inquiétude» s'estompa très rapidement. Sa proposition de l'inviter chez elle n'était pas innocent, évidemment, ni vraiment intéressée. Dans le fond, pourquoi ne pas simplement l'héberger parce qu'il en avait besoin, afin qu'il ne dorme pas seul dans la rue. Surtout à cause de ces monstres invisibles... Mioko ne se serait pas sentie à l'aise si elle avait laissé quelqu'un seul dehors, la nuit et avec cette menace.

Si vous le voulez, nous commencerons par faire le tour de la ville ensemble. Ensuite, nous irons où vous le voudrez. Je connais quelques lieux très sympathiques, où vous pourriez venir faire des ballades avec des amis, ou amies... Ainsi que des les meilleurs restaurants et les boutiques où les meilleurs articles sont vendues à des prix très bas... Et, lorsque vous serez las de vous promener, je pourrais pour montrer où vous reposer...

Mioko avait dit cela en regardant l'homme dans les yeux, rapprochant son visgae du sien. Lorsqu'elle arriva à trois petits centimètres, elle se recula en poussant un petit rire forcé, gênée. Pour ne pas le paraître, elle tenta à nouveau de faire une sorte de publicité de Trodil.

Mais... Si vous préférez des endroits plus... Adultes... Je peux aussi vous donner deux ou trois adresses.

Il fallut à Mioko quelques secondes pour se rendre compte de l'impolitesse de sa phrase. Elle rectifia le plus vite possible.

Ce n'est pas que je crois que vous fréquentez souvent ce genre de lieux, mais on ne sait jamais. J'ai déjà rencontré des gens qui semblaient tout à fait normaux... Enfin, tout le monde peut paraître normal... Mais bon, je disais que j'ai rencontré de tels personnes et que le premier lieu qu'ils voulaient visiter était... Ce genre d'endroits. Maintenant, si vous voulez y aller, cela ne veut pas dire que vous n'êtes pas normal, ce n'est pas ce que je veux dire non plus..

Elle s'était embrouillée lors de sa tentative de justification, et, tout en parlant, s'était reculée de l'homme, afin de ne pas passer pour quelqu'un de trop ridicule. Elle se trouvait maintenant à un bon mètre et demi de son interlocuteur, le visage rouge et les mains un peu moites.

*Que se passe-t-il? Je n'ai jamais eu aussi dur à parler à quelqu'un. Il doit avoir quelque chose de spécial... Je ne dois pas le perdre de vue pour l'instant, pas avant que je n'aie compris.*

Si vous le voulez, nous commencerons par faire le tour de la ville ensemble. Ensuite, nous irons où vous le voudrez. Je connais quelques lieux très sympathiques, où vous pourriez venir faire des ballades avec des amis, ou amies... Ainsi que des les meilleurs restaurants et les boutiques où les meilleurs articles sont vendues à des prix très bas... Et, lorsque vous serez las de vous promener, je pourrais pour montrer où vous reposer...

Sakuya écarquilla les yeux. Elle avait déjà prévu à tout un programme chargé! Cela ne le dérangeait pas, mais le surpris plus qu'autre chose. Mais il n'eut pas le temps de penser ou de répondre quoique ce soit, qu'elle continua aussitôt:

Mais... Si vous préférez des endroits plus... Adultes... Je peux aussi vous donner deux ou trois adresses. Ce n'est pas que je crois que vous fréquentez souvent ce genre de lieux, mais on ne sait jamais. J'ai déjà rencontré des gens qui semblaient tout à fait normaux... Enfin, tout le monde peut paraître normal... Mais bon, je disais que j'ai rencontré de tels personnes et que le premier lieu qu'ils voulaient visiter était... Ce genre d'endroits. Maintenant, si vous voulez y aller, cela ne veut pas dire que vous n'êtes pas normal, ce n'est pas ce que je veux dire non plus..

Sakuya la vit s'approcher, puis reculer, semblant vraiment s'embrouiller de toute cette explication qu'il voyait bien sans queue ni tête. Elle paraissait aussi vraiment gênée... il fit un pas, se trouvant déjà à quelques centimètres d'elle, et lui prit le poignet en la regardant droit dans les yeux:

Ce n'est pas la peine de vous justifier,

dit-il avec un visage très doux, dont un sourire paraissait se dessiner légèrement sur son visage.

Je n'ai pas pris à mal ce que vous avez dit... et au moins, vous ne dissimuler aucun des endroits de cette ville.

Il lui lâcha le poignet et enleva une feuille de cerisier qui s'était posée, intruse, sur sa chevelure, passant sa main sur sa joue. Il détourna ensuite son regard et se retourna pour continuer sa promenade:

Alors? demanda-t-il en tournant seulement vers elle son visage, nous avons une journée des plus magnifiques devant nous, non?

C'était la première fois qu'il acceptait une telle proposition, mais, pour une fois, il se sentit comme soulagé de changer d'habitudes...

Et puis... je n'ai jamais eu la chance d'avoir de bons amis!

Il l'avait dit avec tellement de mélancolie, qu'il se maudit d'en parler.

(bon, tout petit post en perspective, je n'ai pas beaucoup de temps pour le moment. Désolée.)

Une magnifique journée? Oui, bien sûr. Peut-être encore plus que cela... Où aimeriez-vous allez, en premier?

Mioko marcha quelques pas derrière l'homme, souriante.

Vous n'avez jamais eu la chance d'avoir des amis? C'est... Triste... Mais ne vous inquiétez pas, vous vous en ferez beaucoup ici, peut-être...

C'était triste, oui, mais Mioko se sentait tout de même remplie de joie de pouvoir continuer de suivre celui à qui elle avait raconté n'importe quoi juste pour qu'il ne parte pas.

(encore désolée)

Edit Dhraan: Encore un message comme ça et tu es remplacée, Mioko. C'est pas parce que t'es en Italie maintenant que tu as le droit de faire n'importe quoi.

Edit Mioko: Désolée...